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Notre histoire

Des années 1800 à aujourd’hui, la commune de Magnanville a bien évolué. Zoom sur l’histoire de notre ville.

Magnanville fut longtemps considérée comme la plus petite commune de l’agglomération.
Elle dénombrait 100 habitants entre 1800 et 1930.
A partir de 1970, la ville s’urbanise avec l’arrivée de nouvelles constructions pavillonnaires entraînant ainsi une forte augmentation de la population (6613 habitants).
Depuis 2016, elle en compte 6088 (chiffre INSEE).
Magnanville serait dépourvue d’histoire si elle n’avait pas son château et son chartrier (déposé aux archives départementales des Yvelines).
L’origine du nom de la ville fait penser à l’existence d’une importante exploitation agricole, « magna villa » : la grande ferme.

Quelques repères historiques

Une petite hache de bronze retrouvée au 19ème siècle, des armes de silex et des outils indiquent une occupation ancienne des lieux.

Des fouilles archéologiques ont montré l’existence d’une petite unité agricole au cinquième siècle avant notre ère (située aux abords de l’actuelle place Bérégovoy). Les membres de cette minuscule exploitation, certainement regroupés par des liens familiaux, vivaient en semi autarcie. Ils y fabriquaient leur céramique pour leurs besoins domestiques, y filaient la laine qu’ils troquaient ou transformaient par le tissage. Ils élevaient des animaux, cultivaient diverses céréales ainsi que des légumineuses. L’élevage et la culture étaient complétés par des récoltes de baies et autres fruits sauvages ainsi que par la chasse.
Au moyen âge, Magnanville dispose d’un important domaine agricole relevant de la Châtellerie de Rosny (11ème siècle). Baudoin de Magnanville est témoin d’un acte de donation souscrit au profit du prieuré de Rosny.
Au 14ème siècle, la seigneurie (manoir avec terres et bois), dont le domaine de Beaurepaire, change plusieurs fois de propriétaire.
Charles de Savalette, en lien de parenté avec le mari de Mme de Pompadour, fait l’acquisition du domaine au 18ème siècle. Il y fait construire un château. Le domaine est morcelé à la fin de cette période.
Une grande partie des bâtiments est détruite en 1803. Les restes du domaine sont rachetés au 19ème siècle par des familles de la haute bourgeoisie.

Quelques édifices

La Ferme seigneuriale et ses dépendances (rue de la Ferme)

Les dépendances de l’ancienne ferme sont faites de plusieurs bâtiments dont le corps de logis, les anciennes écuries construites entre 1750 et 1755. Une étable était située à proximité des écuries.
Parallèlement, on trouvait les bâtiments d’exploitation, les granges et une bergerie.
Aujourd’hui cette partie a été transformée en centre socio-culturel. Un imposant colombier termine les bâtiments de l’ancienne ferme.

L’hôtel de ville (rue de la Ferme)

La mairie est installée dans une maison de maître construite au 18ème siècle.

L’ancienne mairie-école (avenue de l’Europe)

La première école vit le jour en 1870. L’édifice est constitué en son rez-de-chaussée de 2 salles, l’une pour la mairie, l’autre pour l’école. L’instituteur était logé à l’étage.

La tourelle d’angle et la mare Pasloue

Reconnaissable grâce à ses fenêtres en ogive, la tourelle d’angle (18ème siècle) près de la mare Pasloue, était réservée au bétail. Les lavandières n’avaient pas la possibilité d’utiliser ce point d’eau et étaient obligées de descendre à la Vaucouleurs (Mantes la Ville).

Le château (rue de la Ferme)

Le château a été édifié par l’architecte François Franque, à la demande de Charles de Savalette en 1750. Trois années ont été nécessaires à sa construction.
Il dénombrait 50 appartements ainsi qu’une belle salle de spectacle, finement décorée.
Le château a été démoli sur ordre de Jean Baptiste et Théodore Daubresse.
Les restes sont rachetés, en 1807, par le Baron de Robillard. Il fait construire l’aile encore visible de nos jours.
Cet édifice servit d’hôpital militaire à l’armée française, en 1940. Il abrite aujourd’hui le centre de gérontologie Léopold Bellan.

Les édifices religieux

Mme Anne-Elisabeth Deslandes fait construire la chapelle St Jacques dans le parc du château.
L’église a été détruite et n’a pas été reconstruite.
Le calvaire a été édifié à la sortie de Magnanville en direction de Soindres. Il fut béni par le curé de la paroisse, en 1751.

Les principales inaugurations

Caserne des pompiers : 1975
Complexe sportif Firmin Riffaud : 1983
Bibliothèque municipale Jacques Prévert : 1984
Mairie, salles des fêtes et ateliers municipaux : 1986
Salle Polyvalente Lino Ventura : 1987
R.P.A. les Myosotis : 1987
Avenue de l’Europe - Esplanade Jean Monnet : 1988
Salle de spectacles du Colombier : 1992
Maison des sports : 2008
Clos de la Tuilerie : 2009
Cabane aux Loisirs : 2010
Espace de la Mare Pasloue : 2011
Clos des Pincevins : 2011
Terrains de tennis couverts et de badminton : 2013
Résidence La Pastorale : 2016
Gymnase « Marie-Amélie Le Fur » : 2019
Espace familial, ludique et sportif Julien Lauprêtre : 2019
Médiathèque "Le Grenier des Arts" : 2020
Pistes de padel : 2023

Armoiries

Les fleurs de lys et la couronne seraient l’emblème de l’Ile de France. Les épis de blé et les feuilles de chêne, le symbole de la commune rurale. Les lances proviendraient quant à elles, d’une expression de Philippe Auguste devant un champ de bataille « Oh, les belles lances ! »

Les Maires

Le premier conseil municipal a vu le jour en 1793. Pierre Breton fut le 1er magistrat de la commune. De cette date à aujourd’hui, 30 maires se sont succedés. Michel Lebouc en a la charge aujourd’hui.

Les derniers Maires :

1887 à 1923 : Jean-Charles Barbier
1924 à 1934 : Léon Lecointe
1935 à 1946 : Maurice Bonfils
1947 à 1963 : Paul Roussel
1964 à 1967 : Michel Ries
1968 à 1983 : Firmin Riffaud
1983 à 2014 : André Sylvestre